Les podcasts rôlistes c’est chouette: ça permet de se tenir au courant de l’actualité jdr en faisant le ménage ou d’écouter des gens réfléchir sur son loisir dans les transports. Avoir les mains libres sans augmenter le nombre d’heures passées devant un écran, je suis pour.

 

Disclaïmeurz

Mon tour d’horizon est francophone, subjectif et quadruplement biaisé. J’ai podcasté pour faire de la pub à la scène rôlistique Suisse romande (Radi’Orc’Idée 2008-2009), je suis pote avec des gens de Radio GN et Radio Rôliste, ai participé aux deux en tant qu’invité et vais rejoindre les derniers comme chroniqueur.

Au cours d’un été 2015 sans vacances, j’ai enchaîné une tartine d’épisodes (pas tous) et voici quelques conclusions générales avant de passer aux critiques individuelles.

 

 

Fanzinat 2.0

Globalement, les podcasts rôlistes francophones me rappellent les fanzines papier des années 1990. C’est fait avec les moyens du bord, par des passionnés, pour des passionnés. Au mieux, c’est informatif, divertissant et ça donne de la visibilité à des projets qui n’ont pas de budget pub. Au pire, la réalisation pique aux oreilles et on a l’impression d’écouter une discussion entre potes qui parlent de trucs qu’ils ne connaissent pas trop… sauf qu’on ne peut pas intervenir en direct. Et que ce ne sont pas nos potes. Tout le monde n’a pas une superbe diction de radio, l’animateur est souvent un peu trop laxiste et le montage brut de décoffrage, avec tout ce que ça comporte à l’arrivée de blancs, hésitations, redites et rires gras.

Soyons clairs, la concision demande un gros travail, quel que soit le médium. Difficile de l’exiger de bénévoles qui prennent sur leur temps libre. Un bien bel exemple est ce blog, qui consiste principalement en des tartines de moimoimoi avec quelque trucs utiles par article. Mais contrairement à la lecture en diagonale/scrolling/saut des pages d’un blog ou un zine papier, le format audio fait qu’on ne peut pas facilement zapper du contenu bancal ou qui ne nous intéresse pas. Il y a peut-être un système de balises, de “pistes” sur les mp3, mais mon app sous Android me limite à des petits sauts pas très ergonomiques. De plus, tous les podcasteurs ne fournissent pas d’indication de timing pour leurs différentes parties de leurs épisodes dans le flux RSS. C’est particulièrement problématique vue la longueur de certains bestiaux, qui dépasse parfois les deux heures.

Bref, en 40 ans, le jdr a fait beaucoup de progrès pour produire des bouquins magnifiques, proposer des jeux courts et prenants, mais pour les podcasts, nous avons encore des leçons à prendre chez la radio-d’en-face. Après cette longue digression en mode “hôpital qui se fout de la charité”, passons donc au Portrait de Famille ©®™. Oui, #vieuxcon .

 

tripel_hop_2015_1_1Café (ou Bière) Rôliste

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Des entretiens d’une demi-heure entre Orlanth et un ou plusieurs invités. Les sujets vont de la promo d’une activité récente à des retours biographiques à la fois humains et intéressants.

Le pire: c’est fini depuis mai 2015, Orlanth faisant une détox de jdr. Respect total, mais je suis frustré.

Le meilleur: la fameuse concision et une belle diversité dans les profils des interviewés, de l’organisatrice de convention à l’illustrateur pro. Et avoir un unique animateur laisse plus de place à l’invité. J’ai sans doute préféré l’épisode avec Pierre Rosenthal, parce que je suis un vieux con fan d’anecdotes, et celui avec Romaric Briand, parce que comprendre son mode de vie aide à comprendre son approche du jdr… et son podcast.

 

lacelluleLa Cellule

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Le fameux Romaric donc, sa compagne Flavie, quelques potes et invités discutent d’un thème par épisode, allant d’un jdr précis (souvent un jeu “indépendant”) à des débats de théorie jeuderôlogique assez approfondis. Ils touchent aussi aux jeux connexes (deux épisodes sur le GN un peu limités, quelques références aux jeux vidéos). Les épisodes ADN (Autour De Nous) invitent des rôlistes spécialistes d’autres sujets que le jdr (terrorisme, police, éducation populaire) pour faire un peu de vulgarisation sur le sujet, et c’est souvent très utile. Je n’ai pas écouté tout ce qui touchait au jdr Sens.

Le pire: ça va beaucoup mieux dans les épisodes récents, mais ce podcast avait la fâcheuse tendance à raconter tout plein de conneries sur deux sujets en particulier. Soit des petits détails factuels sur l’histoire du jdr traditionnel (dont certaines ont été corrigés dans un épisode spécial errata). Soit des énormités sur le business du jdr, qui témoignaient à la fois d’une volonté de promouvoir les jeux “indépendants” (intention louable) et d’une ignorance crasse du milieu de l’édition de jdr. Essayer de peindre les éditeurs de jdr en espèces de major companies de l’industrie du disque obligeant des artistes incompris à dévoyer leurs œuvres pour atteindre le succès commercial est assez risible quand on connait les enjeux financiers. L’épisode errata est un peu moins convainquant sur ce côté business, l’éditeur invité essayant de nous convaincre que passer des caractéristiques sur 100, c’est une innovation majeure pour un système de jeu. En 2015.

Le meilleur: la présence de quelques voix de femmes rôlistes, trop rares dans les podcasts en général, à la fois en intervenantes régulières et en invitées. Un bon équilibre entre profondeur et déconne, entre propagande post-forgienne et discussion entre potes. La plupart des participants connaissant à la fois le jdr classique et des choses plus expérimentales, ils assument leurs préférences en connaissance de cause. Les auteurs invités ont le temps d’expliquer leurs intentions créatives, et l’équipe décrit très bien ses impressions de jeu lors des playtests. L’épisode sur Les Petites Choses Oubliées est particulièrement révélateur de la manière dont deux joueurs peuvent vivre une expérience totalement différente lors de la même partie. Ce qui souligne d’ailleurs le besoin de consignes de sécurité pour ce genre de jeux. On notera le bon boulot d’animateur interventionniste de Romaric, qui se démène pour à la fois rendre les sujets vivants par de la provoc’ faussement innocente et répartir le temps de parole.

 

ludologiesLudologies

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Premier outsider de la liste, car il traite de jeu en général, et un des deux animateurs n’est pas rôliste. Les thèmes sont souvent formulés en une question précise, du genre “Peut-on jouer à un jeu qui rend triste?”, et les invités savent de quoi ils parlent. Moins biographique que Café Rôliste, Ludologies est là pour creuser un sujet en profondeur, pas se confesser.

Le pire: le patron d’Audigame.net qui essaie de vendre son concept de jeu audio à tout prix, tandis que les animateurs essaient de le recadrer vers un discours plus critique… sans vraiment y parvenir. Cette idée de livre dont vous êtes le héros en audio est géniale (et je risque d’en créer un) mais le côté commercial école “je bloque la porte avec mon pied” détonnait clairement avec le reste des invités.

Le meilleur: le professionnalisme, avec préparation en amont, ton motivé et réflexions poussées assez loin. Renseignement pris, oui, ils ont fait de la radio, et ça s’entend.

L’ouverture à tous les types de jeux est super agréable. Le jdr est traité avec la même légitimité et le même sérieux que les jeux vidéos ou les jeux de plateau (que je connais moins mais qui sont bien plus présents dans les médias). Et ça fait plaisir que des non-rôlistes profitent des lumières de Jérôme “Brand sur internet, Droopy à la radio” Larré. Enfin j’ai découvert des nouveaux types de jeu, audiogames donc, mais aussi newsgames.

 

logo-radio-GNRadio GN

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L’autre outsider, vu qu’il parle bien de jeu de rôle, mais en grandeur nature. L’équipe du blog Electro-GN se déplace sur des GN et interviewe les participants sur leurs motivations, leur expérience.

Le pire: parution très irrégulière, dont un coma prolongé après l’épisode traitant de mon GN Afroasiatik. J’ai eu peur qu’après 2D+3 et Roolipelaaja, Radio GN devienne le 3ème média rôliste mort suite à ma participation.

Le meilleur: découvrir en 15 minutes les coulisses de jeux que je ne connais pas, ou d’une manière différente. L’audio a un gros potentiel pour le GN, loisir visuel par excellence et documenté principalement par des photos. Les sources écrites sont moins souvent rendus publiques qu’en jdr sur table, entre autres pour éviter le spoil de potentielles rediffusions. On notera aussi de belles émissions de propagande sur les GNiales et Labo-GN, pour ceux qui se demanderaient à quoi ces événements peuvent bien servir.

 

cropped-LogoRR-900Radio Rôliste

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Sans doute le podcast se rapprochant le plus d’un magazine de jdr, avec des actus, des critiques, des dossiers, des conseils de maîtrise, des interviews… manque plus qu’un encart scénario en noir et blanc. Je n’ai pas encore tenté les Carnet Ludographiques, épisodes plus thématiques, à cause de leur longueur. Quatre heures en tout sur les PNJ, ça fait peur.

Le pire: certaines descriptions de systèmes de jeux lors des critiques m’ont fait clairement décrocher. La longueur des émissions globalement, un peu de fragmentation ne ferait pas de mal. Par exemple, le dossier sur les tables virtuelles était très bien foutu mais aurait pu être plus concis.

Le meilleur: la variété des sujets (il y en a pour les pousseurs de figurines comme pour les infâmes narrativistes) et des voix (du placide Kobal à l’animateur né Michaël Croitoriu). Bon, avec une ou deux chroniqueuses ce serait encore mieux, et je vais ne faire qu’empirer le problème en rejoignant l’équipe. Hôpital, charité, tout ça. Le débit verbal est globalement plus rapide que les autres podcasts, et le ton des critiques un peu plus rentre dedans, ce qui parle à l’ex-guerillerôliste parisien.

 

altaride
Voix d’Altaride

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Podcast lié aux fanzine Chroniques d’Altaride, mais tout à fait intéressant sans avoir eu un seul exemplaire en main (ce qui est mon cas). Format bande de potes, en plus proche de La Cellule que de Radio Roliste: chaque émission a un thème précis, malheureusement parfois noyé par…

Le pire: des tours de table complets. Dans une partie de jdr, la répartition équitable du temps de parole entre tous les joueurs, c’est très bien. Mais lors d’une émission, on n’a pas besoin de l’avis de tous les participants sur tout, tout le temps. L’ouverture de podcast sur “bonjour machin” puis “à quoi tu joues/sur quoi tu bosses en ce moment?” multiplié par le nombre d’intervenants, puis la fermeture sur le même nombre de coups de cœur et de coups de gueule de chacun, ça fait beaucoup. Oui, on apprend parfois des trucs cools, mais globalement le syndrome “une bande de pas-mes-potes raconte sa vie” joue à fond et je décroche.

Le meilleur: la vulgarisation. Le groupe fait très “rôlistes traditionnels” (dont une rôliste, yay!) mais ayant eu la curiosité d’essayer les jeux plus modernes, de réfléchir au partage de la narration etc. L’équipe fait moins pro que celle d’autres podcasts, mais pallie certains manques par une bonne préparation. En témoignent les débats sur l’agentivité ou les émotions en jdr, très bien équilibrés entre opinions de béotiens et amateurs plus éclairés. Le jargon est utilisé quand il est nécessaire, mais bien expliqué, et pour ça bravo.

 

Voilà, un grand merci à toutes les personnes qui ont produit les émissions mentionnées. Grâce à elles vous avez de quoi tuer quelques centaines d’heures voire, soyons fous, apprendre quelques trucs. Bonne écoute, et n’hésitez pas à présenter tous ceux que je ne connais pas encore dans les commentaires.

 

Premier logo: Peter Marquardt vom Podcast lemotox – die Volksentdummung sous licence CC – Attribution – Share Alike

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16 Responses to Critiques de podcasts rôlistes

  1. Nolaz says:

    Mes reproches pour ceux que j’écoute :
    – la cellule et voix d’Altaride : beaucoup d’énormités (les théories fourvoyées de Romaric, l’usage de “narration partagée”, l’invocation de l’obsolète théorie GNS…) et aucun intervenant pour corriger ça
    – radio roliste : plus sérieux sur ces points là, mais trop dilués par des anecdotes de potes, ce qui noie un peu le propos. C’est encore plus flagrant dans les CL.

    • Thomas B. says:

      On va pas être d’accord sur tout 🙂

      Romaric a droit d’avoir les théories qu’il veut, une théorie ça sert à organiser la pensée, faire des propositions, puis tester des hypothèses etc. J’ai plus de problèmes quand il disait des trucs factuellement faux ou juste témoignant d’une méconnaissance d’une réalité matérielle.

      La théorie GNS je la trouve très utile pour dire franchement qu’on n’a pas tous les même sources de plaisir dans le jdr et qu’il faut ne tenir compte dans la création et la manière de jouer un jdr. Rien que pour ça elle est toujours utile. Et je pense que le “Passerdutempsavecdesgenscoolisme” est bien plus important pour beaucoup de rôlistes que le gamisme, narrativisme ou simulationnisme 🙂

      • Kolan says:

        Même pour ça la théorie GNS est inutile : on le savait bien avant son invention, et on le sait toujours actuellement…

        Pour Romaric, le problème de s’entourer de personnes qui partagent ses erreurs sans contradicteur, c’est que ça boucle. En partant d’hypothèses fausses, on aboutit à des conclusions fausses qui justifient les hypothèses fausses. Cercle vicieux.
        Un auditeur en avait fait une démonstration flagrante sur le très représentatif podcast sur Vampire la Mascarade !

        • Thomas B. says:

          Alors pour la GNS pas d’accord. J’ai interagi avec pas mal de centaines de rôlistes au cours de ma vie, dans 3-4 pays différents et c’est loin d’être acquis ou évident. Et c’est toujours vrai aujourd’hui. Affirmer qu’on ne joue pas tous pour les mêmes raisons et que certains jeux encouragent certains comportements selon certains axes est encore dur à accepter pour pas mal de partisans du “on peut tout faire avec tout les bouquins de jdr ça sert à rien ce qui compte c’est ton groupe”. Et ils sont nombreux les bougres. Et souvent vieux. Ou n’ont joué au jdr que d’une certaine manière, la leur.

          Le souci c’est surtout le manque de culture historique rôlistique de toute la troupe de Romaric: c’est une bande de potes qui manque de fact-checker/Maître Capello.

          Je me suis tapé le podcast sur Vampire et effectivement le début est la fin sont un festival de belles conneries. Mais il le reconnait dans les commentaires, et c’est bien. Il lui faudrait effectivement plus de contradicteurs.

          Mais ce podcast un avantage énorme: montrer comment Vampire est une belle arnaque, une tromperie sur la marchandise, où on te vend de la subtilité profonde et des personnages aux émotions complexes, avec des questionnements métaphysiques, du Conte etc, et en fait tu te retrouves à lancer des brouettes de dés lors de combats chiants dans des groupes artificiels de PJ car son système ne soutient justement pas ses ambitions créatives 🙂

          • Nolaz says:

            C’est étrange, je n’ai jamais lancé des brouettes de dés lors de combats à Vampire.
            On n’a pas du jouer au même jeu.

            Ou alors…
            Peut-être que Vampire, comme d’autres bons jeux est un jeu complet, c’est à dire qu’il permet de mettre en place des propositions ludiques et narratives très variées, parmi lesquelles le groupe choisira celles qui lui conviendront. Notamment de la subtilité profonde, des émotions complexes et des questionnements métaphysiques si c’est ce qu’on cherche !

          • Thomas B. says:

            On doit surtout ne pas avoir la même définition de brouette alors 🙂

            Et je pense qu’un jeu qui propose de tout jouer de toutes les manières permet surtout de ne rien faire bien. L’école du “vous faites ce que vous voulez” augmente la tendance à rester dans ses bonnes vieilles habitudes, sa zone de confort, et à refaire les même parties en changeant juste l’univers.

            Pour moi, les bons jeux ont un ton et un propos clairs et circonscrits, un système de résolution qui encourage certaines ambiances et comportements de joueurs pour aller dans le sens de ce ton et de ce propos. Et c’est pas avec une jauge d’Humanité/Path vs. des dizaines de compétences, disciplines, avantages et désavantages, des tours de combat de 5 secondes, des comptages de succès en pagaille, des jets d’encaissement, etc qu’on va me faire croire que le système de Vampire soutient son ton et son propos.

          • Nolaz says:

            Au contraire. Ce sont plutôt les jeux aux propos limités qui augmentent la tendance à rester dans les vieilles habitudes, et à reproduire les mêmes parties.

            Et le système de Vampire n’est pas là pour soutenir quoique ce soit, à part le MJ qui en aurait besoin, car comme il est rappelé (notamment dans le podcast que tu as écouté), la règle d’or est que l’histoire (donc le propos) passe avant lui.

          • Thomas B. says:

            Je suis encore moins d’accord :). Pour de basses questions de temps et de support écrit, je vais arrêter là la discussion sur internet. Si on se croise un jour IRL, je la reprendrais avec plaisir autour d’une bière. A+

  2. Gaël Malry says:

    Eh ben et nous alors ? On veut aussi avoir droit “au pire” dans votre critique du VORTEX, l’émission de tous les Imaginaires (on y parle JDR mais pas que !) 🙂

  3. Piouf says:

    Aucun podcast de liveplay dans le liste, une raison particulière ?

  4. Thomas B. says:

    La raison particulière c’est que je n’en ai pas écouté 🙂

    Et la raison particulière pour laquelle je n’en ai pas écouté c’est que, pour moi, le jdr est un loisir participatif / un art actif. Donc, me retrouver dans une posture passive à écouter des gens faire du jdr sans pouvoir participer ça va pas être possible.

    Je n’ai rien contre écouter des audiobooks, des pièces radiophoniques etc, qui sont des arts passifs / des médias qui ont été écrits, pensés, répétés, montés et produits pour être joués à destination d’une audience passive. Donc le boulot n’est pas le même qu’une bande de potes qui enregistre ses parties. Je n’ai rien contre les gens qui le font, et ça doit être intéressant par pas mal d’aspects, mais je le sens vraiment au niveau retour sur investissement de mon temps de cerveau disponible.

    • Piouf says:

      C’est une très bonne réponse 🙂

      J’avais le même avis à l’époque où le commentaire e-sport est apparu (particulièrement sur Starcraft 2), au final je regarde maintenant plus de jeu vidéo que je n’en joue. La comparaison s’arrête là étant donné que dans l’e-sport il y a une notion de haute performance, ce que les gens font à l’écran et le niveau de technicité des commentaire n’est pas faisable par les joueurs lambda.

      Je me suis mis à écouter du liveplay JDR (principalement Les montages hallucinés), depuis je me suis remis à jouer et finalement j’ai créé le mien.

      Je te rejoint sur le fait que pour écouter d’autres jouer il faut que cela ne soit au top. Je n’écoute que 10% des podcasts car le niveau n’est pas là côté scénar, qualité sonore, ambiance (je ne suis pas là pour écouter une bande de potes hilares ne pas prendre le jeu un minimum au sérieux). J’écoute le podcast d’Abrassart car il me fait découvrir des scénarios intéressants et un univers dans un temps bien plus court sur de jouer moi même les parties (j’écoute en bossant, en courant, dans les transports). C’est complémentaire du jeu en somme.

      Si tu veux tester je viens de sortir le premier épisode du mien 😉
      http://p1pdd.com/podcast/s01e01-podcast-jdr/

      • Thomas B. says:

        J’avais cliqué sur ton profil 😉

        Dans la mesure où je ne vais pas voir de théâtre amateur si c’est pas mes potes et je ne regarde pas non plus le sport analogique ni à la télé ni en stade (le truc qui se pose là en terme de performance/qualité), ça va vraiment être dur. Un jour, peut être.

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